Petite immersion dans le chamanisme mongol

Les 19 et 20 décembre derniers, c’était immersion en Mongolie !

J’ai eu la joie, grâce à Franck Conti, de La Petite Mongolie de Bourgogne, de découvrir un peu plus le chamanisme mongol.

En Mongolie, on ne choisit pas d’être chamane, on l’est ou pas. C’est un ancêtre qui demande à ce que vous soyez son « véhicule humain » pour aider l’humanité dans la matière.

Beaucoup en Mongolie refusent cette responsabilité (appelée « malédiction » car elle est très exigeante et demande au chamane d’être irréprochable).
Lorsque le chamane l’accepte, il entre dans un long processus de rencontre avec son ancêtre, afin de déterminer un langage commun. Il est très important de s’assurer par exemple, que lors d’une incorporation, il n’y ait que l’ancêtre qui prenne la place du chamane dans le corps physique. En effet, lors de la connexion à l’invisible, il peut y avoir contact avec des entités du bas-astral, et c’est pourquoi l’accès au monde invisible n’est pas à prendre à la légère.
L’ancêtre, selon son époque, peut également parler une langue révolue. Il faut alors pouvoir traduire ses propos. Il va demander un certain code vestimentaire : des grelots et des serpents pour éloigner les mauvais esprits par exemple.
Il se peut également qu’il aime l’alcool ou les cigarettes, et même … le chocolat ! Il faut alors veiller à lui en pourvoir lors de l’incorporation.

La consultation est une pratique courante en Mongolie, le chamane étant guérisseur (cependant il ne remplace pas le médecin là-bas non plus), et aussi conseiller.
Le chamane incorpore alors l’esprit de son ancêtre, qui parle à travers lui, et s’adresse au consultant avec une voix différente de celle du/ de la chamane.

Nous avons assisté à la cérémonie d’incorporation de l’ancêtre par Bayaara, un moment à la fois impressionnant et émouvant, et ensuite bénéficié d’une consultation.
Bayaara a changé de voix, et nous avons su que l’ancêtre était là.

J’ai demandé une supervision de ma pratique, ce qui est assez commun pour les thérapeutes mongols, moins chez nous ! Attention, qu’est-ce que l’ancêtre va dire ? Lui qui en sait beaucoup, et qui fait le lien entre le visible et l’invisible ?

Il m’a demandé d’arrêter de douter ^^
Il m’a également conseillé d’allumer des bougies rouges, en dehors et pendant les soins. Ça ne va pas toujours être possible, mais je vais faire de mon mieux, alors si je vous demande d’allumer ma bougie ne vous étonnez pas (on va éviter a côté du foin 😜).
Je lui ai promis de ne plus jamais douter !

✨Suivre les conseils de l’ancêtre est assez efficace selon l’assistante de la chamane, Naraa ! Elle nous a raconté quelques anecdotes croustillantes, depuis 3 ans qu’elle assiste cette chamane, Bayaara.
Les chamanes mongoles sont toujours assistés lors des cérémonies, pour s’assurer que tout se passe bien. Dans notre cas, Naraa est bilingue, donc elle a été en plus notre traductrice.

Une belle expérience, que je vous recommande, et qui est très encadrée et sécurisante. De plus, nous avons dormi en yourte dans ce lieu magnifique surplombant la rivière de l’Arroux.
Franck, qui a été chamane pendant dix années, vous guidera sur les pas des mongols. Il propose des séjours dans son lieu enchanteur et des voyages initiatiques en Mongolie.

La petite Mongolie de Bourgogne.

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