Le parcours de la shiatsuki !

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1. Le contexte : l’enfance

Ma mère étant cavalière et propriétaire de trois chevaux, j’ai grandi avec eux. J’ai toujours aimé leur présence. J’aimais leur contact sans forcément passer par une discipline sportive équestre.

Lorsque j’ai entendu parler de shiatsu équin pour la première fois, dans les années 2000, ça m’a tout de suite interpellée. A l’époque, pour se former il fallait aller en Écosse ! Alors, en 2012, lorsque le shiatsu équin s’est représenté sur mon chemin, avec possibilité de se former en France, je n’ai pas hésité. Je me suis inscrite en formation professionnelle et c’est une décision que je ne regretterai jamais tellement elle a changé le cours de ma vie !

2. Le grand saut : la formation

La formation professionnelle de shiatsu pour chevaux à l’École Française d’Équi-Shiatsu, c’est 3 années et demie pour être certfiée. Cette école est accréditée par la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel. J’ai enrichi ma pratique grâce au suivi de nombreux chevaux, mais également en me formant par ailleurs à des pratiques de soin complémentaires.

Ce cursus est très complet : Énergétique traditionnelle chinoise, physiologie, anatomie, etc. Il est enrichi par des intervenants extérieurs, en maréchalerie, ostéopathie, éthologie et nutrition. La théorie est importante, mais la pratique l’est tout autant sinon plus, et j’ai pu m’exercer sur des chevaux dès la première année et de manière très régulière. En parallèle, je me suis formée au parage et à l’éthologie.

3. La validation : j’ai moi-même testé le shiatsu !

Quand j’ai vu à quel point les chiens et les chevaux appréciaient j’ai eu envie de tester !

Le résultat a été au-delà de mes attentes : j’ai libéré des mémoires émotionnelles, mon corps a gagné en énergie, en souplesse et en confort, et même mon caractère a changé ! Je suis devenue plus sereine et plus à l’écoute de mes ressentis.

Le shiatsu est une pratique qui prend en compte la globalité de l’individu, qui ne sépare pas le corps et l’émotionnel, l’un ayant des répercussions sur l’autre et vice-versa. Dès la première séance, j’ai ressenti des sensations nouvelles, et la perception de mon réseau énergétique.

4. Prendre soin de soi autrement !

En énergétique et dans le processus d’auto-guérison tout est lié : l’alimentation, l’hygiène de vie, l’état d’esprit. C’est un mode de vie. Cette approche était également l‘approche traditionnelle de nos régions : des témoignages de guérisseurs de nos campagnes montre qu’elle était au cœur de leur pratique. Aujourd’hui, après une période de relatif abandon, cette approche tend à se repopulariser. On peut le voir à travers l’importance d’une alimentation vivante par exemple, ou à la culture des plantes médicinales qui est en plein essor.

Un des particularités de cette approche est que des déséquilibres peu importants peuvent être corrigés à ce stade, et ainsi éviter l’installation de déséquilibres plus importants, pouvant conduire à des maux physiques. Elle a un vrai rôle de prévention.

Le shiatsu, en favorisant la libre circulation de l’énergie dans le corps, permet à celui-ci d’être fonctionnel et harmonieux.

5. Ce que les chevaux m’ont enseigné

Plus qu’une formation à un métier, c’est un chemin de vie qui s’est ouvert, et une manière de communiquer avec les chevaux subtile et dans l’échange. Pour moi c’était nouveau et extraordinaire, mais pour eux c’est entièrement naturel !

 » On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux « 

Antoine de Saint-Exupéry.